Des roses par milliers, des amoureux.ses transis cherchant le cadeau parfait pour son aimé.e, des chocolats en forme de coeur… C’est bien le jour de la Saint Valentin !
Cette journée dédiée à l’amour, a quelque chose de magique pour tout ceux et celles qui se laisseront envahir par cette vague d’étreintes, de petites attentions et de déclarations…
N’est-ce pas le meilleur moment pour mettre vos sentiments à nus et demander votre aimé.e en mariage ?! Alors soyez romantique, fleur bleue, créatif, laissez les papillons virevoltés dans votre ventre… et faites d’une évidence une réalité !
Quoi de mieux qu’un poème pour vous y aider :
Idole de ma vie,
Mon tourment, mon plaisir,
Dis-moi si ton envie
S’accorde à mon désir ?
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Donne-moi l’espérance ;
Je te l’offre en retour.
Apprends-moi la constance ;
Je t’apprendrai l’amour.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Sois d’un cœur qui t’adore
L’unique souvenir ;
Je te promets encore
Ce que j’ai d’avenir.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Vers ton âme attirée
Par le plus doux transport,
Sur ta bouche adorée
Laisse-moi dire encor :
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Marceline Desbordes–Valmore (Le Serment)
Si tu m’appartenais (faisons ce rêve étrange !),
Je voudrais avant toi m’éveiller le matin
Pour m’accouder longtemps près de ton sommeil d’ange,
Egal et murmurant comme un ruisseau lointain.
J’irais à pas discrets cueillir de l’églantine,
Et, patient, rempli d’un silence joyeux,
J’entr’ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine,
Pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux.
Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre
Dans les choses où Dieu mit le plus de douceur,
Puis tourneraient vers moi leur naissante lumière,
Tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton cœur.
Oh ! Comprends ce qu’il souffre et sens bien comme il aime,
Celui qui poserait, au lever du soleil,
Un bouquet, invisible encor, sur ton sein même,
Pour placer ton bonheur plus près de ton réveil !
René-François SULLY PRUDHOMME (Le Réveil)